Du jeudi 2 au mercredi 15 avril 2015
- Terminé

Jenny Niess et Marie-Thérèse Zink

Volumes et matières pour cette exposition, avec du fil de fer ou du papier pour Jenny Niess et du zinc pour Marie-Thérèse Zink. Les silhouettes dessinées dans l’espace de
l’une forment un univers tout de poésie éphémère à force de légèreté. L’autre à l’inverse, invoquant Chronos en personne, nous restitue avec le zinc le vertige et la profondeur du temps long.


Jenny Niess
Le fil de fer lui sert de crayon, et l’espace est son support. Avec cette matière, elle créé un univers de silhouettes, pour beaucoup enfantines ou en lien avec l’enfance : petites souris, oiseaux, moutons... Le hasard lui permet de collecter quelques vieux objets qui relancent le fil de son histoire : vieux parapluie, vestige de chaise... aussitôt intégrés
dans son univers.
Après avoir entrepris pendant un temps d’habiller ses silhouettes de papier, elle a peu a peu développé un nouvel univers avec cette matière, réalisant des pièces où elle tient le rôle principal. Les points communs avec le fil de fer - Le rapport au trait et au dessin, la possibilité de tendre, plier et courber le matériau et avant tout, le plus important : la légèreté...

Marie-Thérèse Zink
Les pièces qu’elle présente ont ceci en commun qu’elles sont toutes en zinc. Récupérée sur les vieilles toitures en chantier cette matière, utilisée pour ses qualités d’étanchéïté et de résistance aux intempéries, porte au bout du compte la marque du temps. Tel est d’ailleurs le matériau qu’elle exploite en fait : le temps. Il porte sur le zinc son écriture propre, à la longue , par le truchement des éléments, des saisons et des variationsthermiques. Il y dépose patiemment des matières organiques, des minéraux et des oxydes provenant des autres composants de toiture : tuiles, fers, bois... A l’aide de cette palette de pigments, il échaffaude son patient ouvrage d’usure, de ciselure et de dentelure. Il mêle ainsi les traces de multiples processus lents, désormais fixés sur le zinc, devenu gris profond, couleur du temps.

Afin de recueillir et exprimer la teneur de ces processus, il faut déplier, découper ou
compresser le zinc. C’est comme cela que Marie-Thérèse Zink nous livre les histoires stockées dans cette matière, chaque pièce nous racontant sa propre traversée du temps.

Tous les jours de 14 à 19 heures

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aida.galerie.strasbourg@gmail.com

Lieu : galerie Aida

Adresse : Rue Grand Rue

Ville : Strasbourg

Quartier : Centre ville

Département : Bas-Rhin

Région : Grand Est

Pays : France

Annoncé anonymement le vendredi 24 juillet 2020
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