Du samedi 4 au jeudi 16 juin 2022
- Terminé de 14h à 19h

Exposition Le Nu

Entrée libre
Avec Marie-Jeanne Lejeune, Nicole KOPP, Paul Riethmuller , Peter Romian , Geneviève Nicollet-Woelfli , Germain Sieffert , Colette Simonnet et Gabriele Rousset
Organisé par Galerie AIDA

Cette exposition réunit 8 artistes développant un éventail très divers de moyens pour aborder le thème de la figure humaine nue, exercice s’inscrivant dans une tradition très « beaux-arts ». Avec en fond de plan les séances de poses en atelier et les croquis pris sur le vif… Elle compte ainsi une forte proportion d’oeuvres réalisées sur papier, ce qui participe tout à fait de cette tradition. En revanche, les oeuvres présentées montrent bien comment chacun s’approprie cet exercice à sa manière pour s’affranchir des codes ou en jouer et pour y déployer son esthétique personnelle.

 

 

L’exposition d’AIDA Galerie

 

Marie-Jeanne Lejeune (estampe et dessin)

C’est à la pratique d’un large répertoire de techniques d’estampe qu’elle consacre la plupart de son activité créatrice. Elle présente ici quelques-uns de ses travaux récents, des estampes gravées à la pointe sèche, des eaux fortes et des xylogravures. Ces pièces, à la fois expressives et dépouillées, représentent des figures solitaires ou en couples. Les corps nus s’inscrivent dans un espace à peine esquissé et dénué du moindre détail mais bien défini. Les estampes sont accompagnées de quelques dessins réalisés à la plume et à l’encre de chine, avec la même sobriété expressive du trait.

 

Nicole Kopp (sculpture)

Travaillant et modelant la terre, elle s’empare de sujets variés : figures humaines et animales, thématiques proches du végétal et des arbres, avec pour dénominateur commun la réalisation de volumes généralement très stylisés, aux formes simples et épurées, parfois aux limites de l’abstraction. Elle a apporté pour cette exposition des pièces issues de diverses périodes de son activité artistique, représentant tantôt des figures de facture plus réaliste, cherchant à magnifier les courbes et rondeurs du corps humain, tantôt des réalisations plus récentes, privilégiant les lignes de force, découpant avec netteté les silhouettes et ouvrant la porte aux formes abstraites.

 

Geneviève Nicolet-Woelfli (dessin)

Pour réaliser les pièces de cette exposition elle a  utilisé utilisé de la mine de plomb, des pastels ainsi que… des crayons teintés et de la cire !

Les réalisations qui en résultent évoquent indéniablement l’ambiance et l’esthétique fin de siècle des artistes symbolistes et nabis : Bonnard, Rops, : Bonnard, Rops, Moreau, Redon… Moreau, Redon… Mais les silhouettes des nus semblent ici comme surgir des les limbes du passé. L’emploi de quelques--uns des codes de cette esthétique surannée et troublante est en fait utilisé pour mieux mettre en évidence l’épaisseur du temps qui sépare de nous ces visions fugitives, l’épaisseur du temps qui sépare de nous ces visions fugitives, qui semblent pourtant prises sur le vif. Ces images immobiles sont en fait des capsules de temps, entièrement fabriquées d’aujourd’hui. Vertigineux, non ?

 

 

Paul Riethmuller (sculpture et peinture)

Il a apporté pour cette exposition des sculptures aussi bien que des peintures. S’employant dans un premier temps à réaliser des études d’après des modèles tant masculins que féminins, il a tout d’abord créé des sculptures de facture plutôt réaliste. Sur la base de cette expérience, il s’est progressivement orienté vers une expression bien plus imaginative et stylisée, dont les enjeux sont la liberté d’expression ainsi que l’harmonie et l’équilibre des formes.

La sculpture des figures nues se nourri du travail de l’esquisse et du croquis pris sur le vif. Et le dessin a chez lui suivi, logiquement, un chemin assez parallèle à l’évolution de ses volumes. Il a donc également apporté quelques un de ses dessins, désormais rehaussés de couleurs.

 

Peter Romian (peinture et dessin)

Il a notamment utilisé pour réaliser les pièces de cette exposition des fusains, de l’aquarelle, des pastels et de la peinture acrylique. Les pièces se présentent pour la plupart comme des études de nus. Mais cet exercice, bien inscrit dans la tradition des beaux-arts, sert ici très souvent de prétexte (ou de point de départ) à un travail plastique de composition imbriquant ou superposant plusieurs motifs, impliquant de forts contrastes de couleurs ou de valeur, plaçant les figures dans l’espace et générant, au final, une expression et des créations parfaitement originales.

 

Gabriele Rousset (peinture)

Son sujet de prédilection est invariablement axé sur la figure humaine : portraits, figures et nus. C’est avec fidélité qu’elle recourt au modèle vivant pour ses réalisations. Elle a apporté pour cette exposition plusieurs dessins à l’encre, privilégiant la représentation du nu féminin, avec ce qu’il peut inspirer de mystère. En quelques traits, elle capte sur le vif l’émotion furtive d’un corps se dévoilant…

 

Germain Sieffert (peinture)

Il a apporté pour cette exposition une série de peintures réalisées à l’acrylique. Son imaginaire artistique est proche des courants expressionnistes qui, à partir du début du XXème siècle, ont parcouru tout l’art moderne et contemporain.

Ce n’est pas seulement par les choix des couleurs que s’exprime cette parenté de style. C’est aussi et surtout par la fulgurance de l’expression et de l’exécution. L’écriture est à la fois intensément réfléchie, mais en même temps impulsivement jetée sur la toile dans l’imminence de l’instant, l’expression étant abandonnée à l’automaticité du geste réflexe. Le geste souvent précède la pensée, au risque de l’accident et de la rupture. Il s’en dégage un sentiment d’urgence et de liberté, comme l’expression d’un appétit de vivre !

 

Colette Simonnet (sculpture)

Bien qu’elle s’appuie généralement pour ses réalisations sur le modèle vivant, c’est la richesse plastique du corps humain plutôt que son potentiel de charge expressive qui sans cesse relance son travail. C’est donc un corps en général apaisé et détendu qu’elle représente. Ou plutôt, c’est là le point d’appui de sa recherche qui, loin de tendre à une figuration réaliste, cherche au contraire à dégager son sujet de toute contingence particulière et de toute aspérité pour tendre vers une forme stylisée, pleine, ronde et stable. Des formes en quelque sorte idéalement intemporelles.

 

 AIDA Galerie

Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres. Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités. AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions.

www.aida-galerie.com
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aida.galerie.strasbourg@gmail.com

Lieu : galerie Aida

Adresse : Rue Grand Rue

Ville : Strasbourg

Quartier : Centre ville

Département : Bas-Rhin

Région : Grand Est

Pays : France

Un utilisateur connecté a annoncé cet évènement le samedi 4 juin 2022
Publié le dimanche 5 juin 2022 par Bruno Eichenberger
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