Exposition Empreintes et gravures
Exposition du 10 février au 02 mars 2022 et du lundi au samedi – 14h-19h00 – fermé dimanche.
L’exposition est principalement consacrée aux modes traditionnels d’impression et de tirage sur papier. Autrement dit, aux estampes : lithographies, monotypes, xylogravures, linogravures, gravures sur zinc et sur cuivre et autres épreuves, obtenues à partir de matrices mises sous presse. C’est tout un univers matériel et sensible qui se trouve ainsi rappelé, avec ses odeurs d’encres, ses qualités de papiers, ses plaques de linoléum, bois, métal et autres matériaux servant de matrices. Patiemment attaquées à l’aide de burins, gouges et pointes sèches, mordues à l’eau-forte ou à l’aquatinte, elles sont ensuite encrées pour être fortement pressées afin de produire des tirages en noir et blanc ou en couleurs.
Michel Colin – estampes
L’estampe fait partie de son répertoire habituel de techniques, aux côtés du pastel et de la peinture à l’huile notamment. Il a apporté pour cette exposition un ensemble de réalisations à l’eau forte et à la pointe sèche, en couleur pour quelques-unes, en noir et blanc pour toutes les autres. Elles couvrent des thèmes divers et pour partie animaliers, avec chèvre, hibou, chat et rats…
Charles Goetz - estampes
Les estampes de Charles Goetz, aujourd’hui disparu, ont pour cette exposition été sélectionnées et sont présentées par son fils Marc. Attiré par les motifs iguratifs empruntés à la nature et aux paysages autant que par les formes totalement abstraites ou à la limite de l’abstraction, l’expression de Charles Goetz a toujours été empreinte de poésie pure. Elle témoigne le plus souvent d’une vision délibérément optimiste de l’ordre de la nature et de l’univers. Dans cette sélection on trouvera notamment des chouettes noctambules, des arbres et des jardins, ainsi que des paysages plus irréels, à l’ambiance lunaire, à la limite du fantastique.
Ces estampes sont le plus généralement tirées sur du papier Arches dont le grain valorise parfaitement le trait du graveur.
Marie-Jeanne Lejeune - estampes
Elle consacre une part prédominante de son activité créatrice à la pratique d’un large répertoire de techniques d’estampe très diverses. Elle présente ici quelques-uns de ses travaux récents, des estampes à la pointe sèche et des linogravures. Ces pièces sont consacrées pour l’essentiel à la représentation de la figure humaine, sous la forme d’une série de portraits féminins et de réalisations inspirées par la notion d’espoir… en écho avec notre actualité présente.
Paul Nemet - sculptures
Ses sculptures offrent un contrepoint aux estampes composant la plus grande partie de l’exposition. Il y a apporté quelques-unes de ses personnages en plâtre, bande plâtrée, fil de fer et résine acrylique, matières qu’il utilise pour donner vie à son imaginaire. Les supports, pierres, bois flottés, bouts d'acier lui inspirent les mises en scène. Il modèle, gratte, ponce, taille, sculpte…. et réalise des créations jouant avec les ombres, les couleurs et les textures. Elles expriment la fragilité et les émotions humaines : les personnages en plâtre et résine se révèlent les uns plutôt dubitatifs ; les autres plutôt curieux ou étonnés du monde qui les entoure ; les derniers semblent en revanche accablés par lui.
Robert Pfeiffer - estampes
Il expérimente de longue date les multiples possibilités des techniques
d’estampe, mariant couleurs, textures, graphismes divers avec inventivité et virtuosité, démultipliant les variations de tirages à partir d’une même matrice.
Les matrices qu’il utilise pour les impressions peuvent évoluer au fil des tirages, qui peuvent eux-mêmes s’enrichir de motifs réalisés au pochoir. Son inspiration est le plus généralement puisée dans le monde végétal, vu en gros, voire très gros plan. Les tirages sont généralement colorés, mêlant les encres opaques et les encres transparentes, ce qui apporte aux compositions tout le foisonnement des superpositions de plans et toute une richesse de profondeurs de champ.
Geneviève Pixa – estampes et volumes
Elle explore inlassablement et depuis longtemps déjà toutes les disciplines visuelles possibles du noir et blanc, de la mine de plomb jusqu’au sténopé et à la photo en passant par la panoplie des techniques de gravure en creux et en relief.
Elle a apporté pour cette exposition une série d’estampes inspirées de promenades vosgiennes et représentant les montagnes et leurs forêts.
L’expression privilégie la tension et les contrastes extrêmes entre noirs et blancs, sur un mode rappelant les esthétiques expressionnistes. Les tirages sont présentés accompagnées d’extraits de cartes d’état-major sur lesquels figurent les itinéraires des chemins et sentiers parcourus à l’occasion des balades dont ces gravures sont les fruits.
Marie-Odile Wagner – estampes et volumes
Elle aime expérimenter, faire, défaire et refaire… Sa recherche picturale se développe autour de la trace et de l’empreinte. Autant de manières de regarder le monde et de rendre visible ce qui apparaît banal au premier regard. Les techniques différentes auxquelles elle recourt (peinture, gravure, volumes et sculpture) s’enrichissent mutuellement et révèlent des constantes : la quête du relief et le souci de la matière, la recherche autour de la lumière, du visible et de l’invisible. Ses oeuvres suscitent le questionnement autour du multiple, de la série, de la répétition et du rythme visuel.
aida.galerie.strasbourg@gmail.com
Lieu : galerie Aida
Adresse : Rue Grand Rue
Ville : Strasbourg
Quartier : Centre ville
Département : Bas-Rhin
Région : Grand Est
Pays : France
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